Ten Strings And A Goat Skin vont s'installer au Gibard le temps du festival de la Chanson de Tadoussac pour des sessions Trad & Folk. Folle ambiance assurée !
- Bonjour Ten Strings And A Goat Skin, merci d’avoir accepté cette entrevue. On va commencer par les présentations : Qui êtes-vous ? D’où venez-vous ?
Bonjour chère représentante du Festival de la Chanson de Tadoussac ! Mon nom est Rowen Gallant, violoneux de Ten Strings, et je suis originaire du village de Rustico à l’Ille du Prince Edward. Le groupe est compris aussi de mon frère, Caleb Gallant qui joue les divers instruments de percussion, et notre bon ami et guitariste Jesse Périard, qui vient originellement de Fredericton, Nouveau-Brunswick, mais vit couramment à Charlottetown.
- Vous chantez en anglais et en français, dans quelle langue est-il plus aisé de chanter ?
On serait des menteurs si on disait qu’on était plus à l’aise en Français ; nous venons peut-être de familles avec des racines francophones, mais la réalité linguistique de l’Ile est que l’anglais est la langue qui domine nos communautés, nos affaires, notre gouvernement. Sur les quatre parents des membres du groupe, seulement un parle français de manière fluent. Cela étant dit, nous sommes tous les trois diplômés d’une école dont le français est la première langue. Maintenant, chanter en français (et jouer dans des festivals français, bien sûr), est une façon pour nous de pratiquer, en plus de l’aspect de performance.
- Au niveau de votre musique, dites-nous tout : écrivez-vous les textes en vous inspirant du folklore acadien, irlandais et français ou reprenez-vous des chants traditionnels ?
C’est plutôt un mélange pour nous ; sur notre dernier album, on a inclus beaucoup plus de matériel traditionnel venant de plusieurs sources culturelles. Mais ça fait quand même plus de deux ans qu’il est sorti, et depuis ce temps-là, on fait beaucoup de travail dans le cadre créatif, et on se sent bien plus à l'aise avec le processus. Sur le nouvel album (qui va être enregistré en octobre), je crois qu’on va retrouver bien plus d'influences que de morceaux traditionnels, mais il n’est pas question de les abandonner complètement !
- Quelle est l’histoire derrière la chanson « Parlez-nous à boire » ?
C’est une chanson traditionnelle cajun qui est devenue populaire dans les années soixante par les frères Balfa, deux musiciens iconiques de la musique traditionnelle de Louisiane. L’histoire est assez simple, ça parle des différents types de femme et donne des conseils sur la mariage de chaque type, pas exactement dans un ton de voix très flatteur. Je suis assez certain que le monsieur qui a écrit cette chanson était célibataire longtemps.
- La critique acclame vos talents de musicien, ça fait longtemps que vous jouez ?
Avec Caleb, et comme pour un énorme pourcentage de musiciens traditionnels, on a grandi avec la musique. Officiellement, par contre, j’ai commencé le violon à l’âge de six ans, et Caleb le bodhran à sept. Jesse a aussi commencé autour de cet âge, mais sa formation était dans un style plus moderne ; c’est nous qui l’avons enfin introduit a la musique irlandaise en huitième année !
- Vous avez joué dans de nombreux festivals, lequel vous à le plus marqué ?
Ah! Trop de belles expériences pour n'en choisir qu’une seule. Je ne peux pas parler pour le reste du groupe mais on est allé en Louisiane l’année passée pour le Festival International de Lafayette, et cette expérience-là était pas mal mémorable. Lafayette serait sur ma liste ‘Top Five’ simplement pour la nourriture !
- Vous tournez beaucoup en ce moment, vous enchaînez les dates : qu’est-ce qui vous fait tenir le coup ?
En réalité, c’est notre première année qu’on ne balance pas l’école ou des études post-secondaires ! Dans le passé, on a fait beaucoup de tournage pendant l’été, mais maintenant on a un calendrier pas mal pacté jusqu'à février 2016. La vérité est qu'on ne sait pas vraiment si ça va nous plaire ou pas ! On espère que oui, certainement, mais notre philosophie est que c’est meilleur d’avoir ces expériences-là maintenant quand on est jeune. Peut-être ce n’est pas la meilleure des réponses. Tu pourrais nous redemander la question l’année prochaine !
- Êtes-vous déjà venu à Tadoussac ?
Jamais ! On est vraiment excité par contre, et on a beaucoup d’amis qui ont adoré jouer au festival dans le passé !
- Qu’écoutez-vous en ce moment ?
En termes de groupes traditionnels, le nouvel album des Poules à Colin est fantastique ! On a eu la chance de les rencontrer en Kansas pour le ‘North American Folk Alliance’ cette année, ils sont tous super sympas ! Dans une autre direction musicale, un groupe d'une province voisine à la nôtre (Moncton, N-B) qu’on écoute beaucoup ces jours-ci est Les Hôtesses D’Hilaire. Meilleure performance live que j’ai jamais vue !
Festival de la Chanson de Tadoussac
Jeudi 11 juin 21h30 et 22h30 - Le Gibard
Vendredi 12 juin 21h30 et 22h30 - Le Gibard
Samedi 12h et 12h30 - Tour de L'Islet
Samedi 21h30 et 22h30 - Le Gibard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire